Des employés de la compagnie Air France assistent sur le parvis de Notre-Dame
à la cérémonie oecuménique, le 3 juin 2009. (Photo: Reuters)
O QUE DIZ A IMPRENSA FRANCESA SOBRE O ACIDENTE COM O AIRBUS A 330 DA AIR FRANCE
L'ADIEU AUX DISPARUS.
(Article publié le 03/06/2009 Dernière mise à jour le 03/06/2009 à 20:08 TU)
Un hommage solennel a été rendu aux victimes de l’Airbus d’Air France disparu au-dessus de l’Atlantique. Une cérémonie œcuménique a été célébrée pour les familles et les proches des passagers du vol Rio-Paris à Notre-Dame de Paris, en présence de très nombreuses personnalités politiques, à commencer par le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre François Fillon. Les anonymes aussi étaient venus très nombreux. Une autre cérémonie a eu lieu à la mosquée de Paris.
AVEC NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL SUR LE PARVIS DE NOTRE-DAME,YANN AMEDRO.
Une heure avant le début de la cérémonie, la foule se pressait déjà sur le parvis de Notre-Dame, des badauds, des voisins, de simples touristes dont certains ignoraient même la nouvelle de l’accident.
Deux entrées étaient réservées aux familles des disparus et au personnel d’Air France venu en très grand nombre, en uniforme bleu, rendre hommage aux 12 membres d’équipage de l’Airbus. Certains n’ont même pas pu entrer dans la cathédrale et ont suivi la célébration sur des haut-parleurs. Ils s'étaient groupés, souvent main dans la main, silencieux, la grande famille de la compagnie aérienne entièrement solidaire comme l’a confié un steward très ému. Le chœur d’Air France a d’ailleurs interprété plusieurs chants au cours de la cérémonie.
La cérémonie a duré une heure et quart et a commencé par un message de condoléances du pape Benoît XVI lu par l’archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, avant la lecture d’un extrait du Petit Prince de Saint-Exupéry, aviateur lui aussi disparu en mer.
Deux cent vingt-huit bougies ont ensuite été allumées par les proches des disparus, une pour chaque passager.
La célébration fut aussi interreligieuse. Le grand rabbin et le président du Conseil français du culte musulman ont lu des prières. L’hommage s’est terminé par un poème du Brésilien Ademar de Barros, lu en français et en brésilien, les deux nationalités les plus touchées par ce drame aérien.
Parmi les 228 personnes victimes du crash de l'Airbus A330 d'Air France, se trouvaient plusieurs personnes de confession musulmane, originaires du Maroc, du Liban et de Gambie. En hommage à leur mémoire et à leurs familles, le recteur de la grande mosquée de Paris a récité « la prière de l'absent » à l'occasion d'une autre cérémonie, plus intimiste.
AVEC NOTRE ENVOYÉE SPECIALE À LA MOSQUÉE DE PARIS, ANNE-CLAIRE BULLIARD.
Parmi les fidèles, une femme brune aux yeux clairs. Elle travaillait avec un médecin marocain disparu dans l’accident : « J’ai demandé à la personne responsable de la mosquée si je pouvais venir me recueillir en pensant bien fort à lui. C’est très important, car c’était quelqu’un de très croyant ».
Pour les fidèles qui viennent chaque jour à la mosquée, l’heure était également au recueillement et une pensée particulière allait aux victimes du drame : « C’est une façon de dire aux familles des victimes qu’on est solidaires, que c’est très triste pour eux comme pour nous. On vient de perdre des humains, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de mots pour expliquer, c’est douloureux. C’est la vie ».
Un moment auquel s’est associé également le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui : « Face à ces douleurs immenses, à ces moments d’impuissance, seuls le silence et le recueillement peuvent nous aider à continuer, à rester debout, à vivre ».
Après cet hommage, le recteur de la mosquée de Paris, le président du CFCM ainsi que le consul du Maroc se sont rendus à Notre-Dame de Paris pour la cérémonie œcuménique.
LES AVIONS ET LA FOUDRE. (Par Zephyrin Kouadio) 03/06/2009
« L’appareil a disparu dans une zone située à proximité de la ligne de l’équateur et baptisé « pot au noir ». Dans cette zone bien connue des marins et des aviateurs, la violence des turbulences peut provoquer de graves dommages à des appareils pourtant conçus pour résister à des chocs très importants. »
Après la disparition inexpliquée, le 1er juin, de l’Airbus A330 d’Air France avec 228personnes à bord, les recherches sont toujours en cours et le foudroiement est présenté comme l’explication la plus plausible. Mais les recherches sont toujours en cours et la compagnie reste prudente et penche pour un scénario plus nuancé.
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